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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 14:46

Combien de lettres reçues? Combien parmi elles vous éloignent de la réalité? Je gagne ma peine de vous écrire encore Monsieur le Président.

Agréez mes respectueuses et déférentes salutations! Le Sénégal a changé de président et vous a élu. C'est aussi une mérite personnelle. c'est pourquoi je vous félicite vivement, Monsieur le Président.

Tout comme vous prendrez soin d...e votre épouse, de vous enfants de vos parents, de vos amis pendant votre magistrature suprême, prenez avec le même soin chaque sénégalais, qu'il soit émigré, citadin ou paysan: c'est une exigence, Monsieur le Président.

Aujourd’hui, votre pays, notre pays n'a que faire des hommes parasites, incultes, anti-modèles dans le cercle ou au sommet de l’État et dans les rouages de l'administration. La manifestation du Peuple Sénégalais est l’expression d'un désir de se faire gouverner par d'hommes d'une moralité irréprochables et de compétences avérées: le Sénégal n'en est pas orphelin, Monsieur le Président.

Il vous sera un "fruit béni " le refus systématique des doublures au niveau des fonctions et les rejets des retraites de droit non effectives. La jeunesse de votre votre pays, des campagnes, des villes et de la diaspora vous appellent sur ce terrain de l'emploi. Seulement, il vous faut oser prendre le "fruit béni " et créer des emplois sans crainte, Monsieur le Président.

La crise actuelle, sentie partout dans le monde, mais plus aiguë dans les pays comme le nôtre, a crée de besoins vitaux et instinctifs chez sénégalais: c'est une volonté de survie, de vie qui peut se lire sur le visage de chacun. Conjuguée à la crise politique qui sévit dans le sud de votre pays, je voudrais juste vous rappeler que la crise économique dans votre pays en fait un territoire d'urgence : la cohésion nationale, la santé, l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'industrie, l'éducation ... ont leur feu au rouge! Pourtant, avec peu de lucidité, qui refuse l’ânesse du pouvoir et qui accepte l'aînesse du patriotisme vous donnerez la preuve que la démocratie aide à mieux vivre, Monsieur le Président.

Par combien de martyres et de martyrs il faut multiplier le prix de de cette alternance dont vous portez le flambeau! La bataille en valait la chandelle, mais c'est avec beaucoup de respect à l'égard de ces citoyens que je vous demande "de servir le peuple". Je connais votre autorité, votre droiture, votre civisme mais je ne vous ai jamais connu avec ce pouvoir, dont dit -on, corrompt! Toutefois je ne doute point que vous pussiez refuser "de vous servir", Monsieur le Président.

Peut être même ma modeste lettre souffrirait-t- elle de ne pas avoir le mérite d'une lecture, mais je tenais à vous rappeler que ce sont les promesses non tenues et les manigances politiques de Maitre Wade qui lui ont valu en grande partie la colère du peuple, " Rien n’est plus vrai qu’il est glorieux à un prince de garder sa parole, de vivre dans l’intégrité et non dans l’astuce" écrit, dans le Prince, Machiavel, Monsieur le Président.

Je termine, je vous dis que la jeunesse qui avait tellement confiance en Wade a voté contre lui par désobéissance civique et par combat patriotique et par fibre républicain pour son pays, tenez compte de ces motifs de vote, Monsieur le Président.

Que Dieu, le Tout Puissant, vous ouvre le "bon chemin", Monsieur le Président.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:24

Un pneu qui brûle

n'est pas une marmite sur le feu,

Une voiture qui brûle

n'est pas un feu en pleine neige

Une avenue qui brûle

n'est pas un feu de camp

Une maison qui brûle

n'est pas un feu d'effets spéciaux

Un département qui brûle

n'est pas le feu d'un incendie imaginaire

Une région qui brûle

n'est pas un feu de jeu de lumière

Mais

Un pays qui brûle est en feu

Et

L'instabilité se nourrit de Feu

La scission se nourrit de Feu

La guérilla se nourrit de Feu

La guerre se nourrit de feu

Et

Mon pays ne doit pas

être en instabilité

Mon Pays ne doit pas

être en scission

Mon pays ne doit pas

être en Guérilla

Mon pays ne dois pas

être en guerre

Mon pays est le Sénégal

Le Sénégal

c'est le stable

Le Sénégal

c'est l'union

Le sénégal

c'est le partage

Le Sénégal

c'est la paix

et

Si Le président Wade

aime le Sénégal

Il éteindra ce feu

pour lui

Il éteindra ce feu

pour sa femme

Il étiendra ce feu

pour ses enfants

Il étiendra ce feu

pour sa famille

Il éteindra ce feu

pour son peuple

il étiendra ce feu avant que celui-ci ne brûle ...

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 14:36

Produit d’un racisme vaincu, d’une société divisée, d’une puissance affaiblie et d’une gestion décriée, l’élection du 44e Président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama, répond apparemment à une croyance populaire qui voudrait que les prophètes soient nés durant des moments de crises pour sauver des hommes abouliques. N’est-il pas élu au moment où toute l’Amérique attendait un messie qui réparerait son image tant écornée, écorchée et blêmie ; puis résoudrait les problèmes hérités de la politique du double mandant de Gorges W. Bush ? Cette élection n’a-t-elle pas éclot le vrai génie de l’Amérique ?

Des intellectuels, plus avérés et plus indiqués, se sont longuement penchés sur ces questions. Henry Louis Gates, l’éminent chercheur de Harward soutient qu’il n’y a jamais eu un moment comme celui-ci de notre vivant. Jamais. Le libanais Fouad Ajami écrit : ces vastes foules m’ont rappelé la politique du charisme…, et le Président Obama lui-même d’affirmer : je suis un écran vierge sur lequel des gens de tous horizons politiques projettent leurs propres vues. Il ne semble alors guère important, dans le cadre d’un modeste article, de revenir sur ces analyses déjà réfléchies, riches d’enseignements et de renseignements. Portons la réflexion plutôt sur la personnalité de l’homme, son « new deal » et sa grande arme qui suscitent tant d’espoir.

Quoique jeune et noir, par sa personnalité, Barack Obama incarne le modèle de politique qui convainc par excellence les électeurs sans trop de détours mais avec une désinvolture respectueuse. Homme des temps modernes, le nouveau président des Etats-Unis unit en son sein les quatre as d’une partie gagnante : le charisme, l’intelligence, la discipline et l’ouverture.

Son don exceptionnel qui fait qu’il a une influence notoire sur les autres lui a valu les étonnants bains de foule qui l’ont accompagné durant sa campagne électorale. A notre avis, ce n’est point parce qu’il est noir, ni parce que son rival républicain John MacCain est vieux. C’est parce qu’il est communicatif et persuasif. Son discernement, sa lucidité et sa perspicacité, s’illustrant dans sa fulgurante ascension, confirme son laconique mais motivant slogan devenu légendaire « Yes we can ». La maîtrise qu’il a de soi, des ses rapports avec ses ex-rivaux, démocrate et républicain, a fini par canaliser et transformer ses ennemies politiques en des forces insoupçonnées. Son ouverture aux autres particulièrement à tous ses concitoyens panse consciencieusement les plaies et les meurtrissures dont la petite Amérique devenue grande a tant souffert.

 

Obama, l’opiniâtre, le méthodique, le linéaire est aussi l’homme qui sait choisir les bons partenaires. Des hommes conséquents forment son staff : Timothy Geithner, le président de la plus importante banque centrale régionale Fed de New York au Trésor ; Susan Rice, ancienne dans l’administration Clinton au Département d’Etat ; Bob Gates, le plus fameux des républicains qui sert loyalement son pays au poste de Défense, etc. C’est cet homme carré qui loge aujourd’hui dans le bureau ovale. C’est cette personne de race noire qui occupe aujourd’hui la maison blanche. C’est ce jeune moderne qui réforme les politiques américaines caduques léguées par son prédécesseur.   

  Aujourd’hui, l’illustre Président nourrit tous les espoirs. Ses ennemis qui pensent encore que sa présence à la tête de ce pays ne sera qu’échec, déboire et tâtonnement, ces sceptiques qui se doutent et qui doutent de tout, ne sont pas sûrs que cet homme puisse réussir sa politique vu le krach économique mondiale. En tout cas, fervent lecteur de Franklin D. Roosevelt, Obama se rappellera certainement toujours ce conseil : Choisissez une méthode et essayez-la. Si elle échoue, admettez-le franchement et essayez-en une autre. Mais avant tout, essayez quelque chose. Obama ne compte pas décevoir tout ce monde qui repose l’espoir sur lui.

Du conflit irakien, afghan, en passant par les persécutés des camps de Guantanamo, par l’Afrique espérant,… au redressement d’une économique mondiale chamboulée par un système obsolète, Obama est plus qu’attendu. Conscient de cet enjeu de taille, il assure avec beaucoup de sincérité, de modestie, de sérénité et de philosophie que : Je ne serai pas un président parfait, mais je peux vous promettre ceci : je vous dirai toujours ce que je pense, je serai toujours honnête avec vous sur les défis qui se posent à nous. Pour lui, la politique n’est pas l’art de capter à son profil les passions des autres mais l’art de se sacrifier pour les succès des autres. Les présidents africains n’avaient pas tord de lui porter un soutien raciste mais auront tord de ne pas s’inspirer de son modèle.

La réussite d’Obama ne prouverait-elle pas que seule la compétence, le travail et le don de soi demeurent les leviers sur lesquels tout bon leader doit s’appuyer ? N’est elle pas également une leçon pour le reste du monde, particulièrement pour nous autres africains, à savoir que seul le mérite paye, que rien n’est impossible si on a la confiance de soi et celle des autres ? A une proportion réduite mais non moins importante, on peut se demander si le futur maire de la Commune de Diofior aura ces deux crédits ?

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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 23:28

images.jpgIl l’avait rêvé lorsque Barack avait 2 ans 2 mois et 24 jours. Dans son rêve, il avait retracé toute la souffrance de l’afro-américain. Un homme qui, comme si le sort s’acharnait sur lui, était persécuté par les chaînes de l’esclavagisme, menotté par la ségrégation, la discrimination, le racisme.
Un homme qui, à la quête de la liberté, de l’égalité et à la poursuite du bonheur, était "meurtri par les orages de la persécution et rendu chancelant par les vents de la brutalité policière." Son rêve avait été également une invite à lutter contre l’injustice, l’inégalité en "réfutant la force physique avec la force de l’âme". Son rêve avait été une révolte pacifique à la manière de Gandhi, un soulèvement sans violence comme souhaité par Martin Luther King qui se recouvrira du manteau de l’espérance et de la foi.
Espérance et foi qu’un jour la lumière rédemptrice de la liberté, de la justice, de l’égalité et de la fraternité illuminera la vallée sombre de la ségrégation, du désespoir. Espérance et foi qu’un jour, la grande Amérique s’accordera à jouer la même partition, la même symphonie : celle du rassemblement, de l’unité. Un rêve rassembleur, unificateur qui fera des Etats-Unis d’Amérique un carillon de la liberté et de la fraternité.images2.jpg
Ah, Oui ! Ce rêve est désormais devenu réalité. En ce 04 novembre 2008, la Grande Amérique est devenue amnésique de la différence raciale qui l’a toujours ébranlée. Ensemble, blancs, noirs, latinos, catholiques, musulmans, handicapés, non handicapés, ils ont tous porté le métissage racial à la tête de leur nation. Aux Etats-Unis d’Amérique aujourd’hui, le "melting-pot" va gouverner, c’est lui qui va occuper le Bureau Ovale ; ceci faisant preuve une nouvelle fois que le pays de l’oncle Sam est une puissante nation, une superpuissance, qui sait ?
Le clivage racial du temps de Rosa PARK est un cuisant échec que le peuple a su reconnaître et réparer sans laisser de stigmates. Ils avaient "dramatisé une condition honteuse", ils ont su accepter leur être, ils ont su redresser leur échine pour attester que le rêve américain n’est pas une chimère.
Oui, l’Amérique est le pays de la liberté, le pays de l’équité, de la justice, de la démocratie. Oui, c’est le pays des " Civils Rights", le pays des rêveurs, des self-made-men, de ceux qui ont le goût du risque, de ceux qui tentent l’aventure de la Réussite : Barack OBAMA est de ceux-là. Il a senti le besoin, il a osé, il y a cru, il l’a fait et il a concrétisé le rêve des pères fondateurs, le rêve de Martin Luther King qui disait : "Continuez à travailler dans la foi que la souffrance non méritée est rédemptrice".
Ce bel exemple, fourni par le peuple américain, doit être médité et imité par toutes les nations du monde, surtout les jeunes Etats africains. Surtout eux, parce que "Change, we need" pour affûter les sentiers de notre longue marche vers le Développement.
Il est temps, pour nous, de prendre conscience de notre énorme potentiel, de cet incommensurable pouvoir qui sommeille en nous. Pouvoir que nos dirigeants ont le devoir de stimuler puisqu’ils détiennent les rênes de notre destinée. "YES, WE CAN".

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 19:48

 

Suite à la déclaration  du CLF de Fatick parue dans les journaux de la place faisant état d’un quelconque soutien à Macky Sall contre le Président Abdoulaye Wade, le CLC et le Mouvement des Jeunes Etudiants libéraux de la Commune de Diofior, de concert, tiennent à signaler aux militants et responsables du PDS qu’ils doivent leurs ambitions politiques qu’au Président de la République, Secrétaire Général de PDS, qui a beaucoup fait pour leur Commune.

Ils rappellent que Mandiangane Fall Secrétaire du CLF de Fatick, qu’ils ne connaissent qu’à travers ses tours politiques de contre nature, n’est ni leur porte parole ni des leurs. Par conséquent, la jeunesse libérale diofioroise lui demande d’être plus responsable en restant digne dans la disgrâce. Elle exige son silence à défaut d’avoir le courage de s’exprimer à travers les instances du Parti appropriées.

 Ces jeunes libéraux regrettent et condamnent avec la dernière énergie ces comportements de bas étages qui veulent que la bête revienne à la bergerie qu’en période de sécheresse. Snobés lors des choix des députés et des sénateurs, ils regrettent aussi que la GOANA à Fatick soit minimisée par ces machiavéliques mus que par des ambitions crypto personnelles.

Par ailleurs, le CLC et le Mouvement des Jeunes Etudiants libéraux de la Commune de Diofior, unis, ont tenu un point de presse ce Dimanche à Diofior pour renouveler  leur confiance au frère Cheikh Tidiane Senghor.

Au demeurant,  ils ont invité à une réorganisation de la jeunesse libérale du Département pour une vie politique active à Fatick et pour un soutien fort et constant à son Excellence Abdoulaye Wade, Secrétaire Général du PDS, Président de la République, conformément aux valeurs fondamentales du Parti.

 

 

Signé :

Lamine DIOUF, Secrétaire Général du CLC de Diofior,  Membre du Bureau du CLF de Fatick

Abdoulaye THIAM, Président du  Mouvement des Jeunes Etudiants libéraux de la Commune de Diofior

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 01:35
 Les relations entre les USA et l’Afrique, décrites sous le concept dynamique de liens historiques, trahissent les conséquences de la traite négrière. En posant des problèmes sociaux, politiques et économiques les rapports USA et Afrique d’aujourd’hui promettent la lutte pour l’oubli de cette exploitation. Il importe de revisiter brièvement l’état actuel des rapports afin de lire ses conséquences sur le Continent noir.
Le contexte et le sujet qui excitent notre plume nous autorisent à parler en termes nostalgiques des visions projetées des Africains sur le prétendant noir à la Maison Blanche. Cependant, avant de continuer, qu’il nous soit permis de rappeler que toute action tendant à refaire l’image du noir aux USA, première puissance, est hautement reçue et dignement saluée par les peuples africains. L’image d’une mère meurtrie par les échos de la guerre qui mobilise son fils permet de mieux expliquer ce grand intérêt que constitue le retour du casque noir sur la scène américaine, après Malcom X.
 Mais hâtons nous de rappeler que les USA ne sont pas l’Afrique. Il est tant de comprendre que les élections américaines se gagnent au USA et par les Américains. Sans aucun doute, l’Afrique reste très sentimentale. A pareille occasion, elle puise son affection dans des ses sources historiques tel lque ’esclavage, point de départ, de cette fâcheuse situation, les actions racistes des clans anti-noir pour prendre sa revanche, à sa manière, sur un peuple blanc symbole de la traite négrière.
On pourrait parodier Le Président français. Nicolas Sarkozy affirmait à Dakar le 26 juillet 2007 sans ciller que le colonialisme, non la traite des noirs « n’est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l’Afrique. Elle n’est pas responsable des guerres sanglantes que se font les Africains entre eux. Elle n’est pas responsable des génocides. Elle n’est pas responsable des dictateurs. Elle n’est pas responsable du fanatisme. Elle n’est pas responsable de la corruption, de la prévarication. Elle n’est pas responsable des gaspillages et de la pollution ». En choisissant délibérément de soutenir le candidat OBAMA les noirs ont voulu panser une plaie toujours saignante. L’histoire et la mémoire portée par l’oralité, par l’écriture et par les actes patents témoignent que le régime américain est blindé si bien que les ouragans de l’extérieur devient chemin. L’Afrique et les africains ont tord d’être racistes à leurs manières.
Les USA ont accueillent chez eux la crème de l’Afrique, la jeunesse africaine qui a le vent en poupe. Ce dont la terre africaine dispose de meilleure. Les jeunes, les étudiants, les chercheurs, les diplômés…. Aujourd’hui ses émigrés et fils d’émigrés n’ont rien d’africain. Ils sont des américains de citoyenneté confirmée, comme Nicolas Sarkozy est français. Elus, ils défendront l’intérêt de leur nation et de leur pays. Partout où ils se sentiront menacés, par le cri de leur population, il tigreront et tireront des obus. Voila la réalité, aucun américain ne viendra panser les plaies de l’Afrique. Obama, le démocrate à déjà du boulot si il est élu, et sans aucun doute il ne fera pas cas échéant plus que Busch en Afrique.
Il est grand temps que les africains cessent de se mirer ou chercher refuge dans la couleur de la peau. C’est dépassé. Aux USA, un américain est un américain. L’Afrique a des sénégalais des sud-africains des portugais… Il est grand temps que nos Présidents soient édifiés sur ce refus de voir la réalité, ce manque de sincérité déguisé. Il est grand temps que les africains et africaines sachent que les américains mêmes en élection sont plus que unis. Il est grand temps de cesser d’endormir par les infos, portes des pillages. Il est grand temps que l’Afrique voie à travers Obama et compagnies une richesse qu’elle à chez elle. Car la seule richesse qui compte réellement pour un avenir assuré demeure les humains. La Chine y croit et bientôt sera la première puissance mondiale.
En somme, il est grand temps pour les pays africains d’avoir des Présidents non-racistes qui diagnostiquent et soignent leurs plaies. L’Afrique et les africains ont longtemps subi le rêve et demandé la perche: un retard multiforme. Tant que l’Afrique ne choisit pas, dans la paix ou dans la guerre, de penser aux solutions de ses problèmes comme la GOANA, heureuse initiative du Président Wade, tant qu’elle n’opte pas pour la coopération synergique à la Sud-Sud, les pneus de son développement demeureront toujours crevés et son moteur en panne au grand dam de ses populations.Obama, bien que charmant par ses origines, a eu de l'audace, peut-être sera-t-il Président. Mais dans une démocratie américaine. Il faut de l’audace aux Africains, la fortune favorise les audacieux. Le racisme nostalgique est un frein au développement, un berceur.
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